Vous êtes-vous déjà imaginé devenir le PDG de votre organisation ou de celle dans laquelle vous évoluez ?

Gravir les échelons de l’entreprise, c’est un peu comme escalader le Mont Everest. C’est difficile, cela demande du temps, une super préparation, des objectifs clairs et de la détermination.

Choisir le bon guide et le bon matériel est tout aussi important.

Si les conditions ne sont pas réunies, vous êtes en danger et vous n’atteindrez pas le sommet.

Il faut avoir conscience que devenir dirigeant exige de la confiance, de l’audace, de l’enthousiasme et de la persévérance.

Tout le monde n’a pas la volonté ou l’envie d’atteindre le sommet. Si vous êtes prêt à le faire, voici 7 caractéristiques indiquant que vous avez le potentiel pour diriger.

Pour cette liste, Michelle Obama, Oprah Winfrey et Thomas Edison sont des sources d’inspiration.

1. Vous êtes un apprenant… à vie

Les PDG se rendent compte que l’apprentissage est continu. Pensez à Michelle Obama pour qui apprendre est le motto principal. En plaidoyer constant, elle le partage lors de chacune de ses interventions. Elle encourage chaque fille, chaque femme à croître.

Selon elle, les 4 règles d’or du succès sont :

– Développez vos compétences;
– Augmentez votre confiance en vous;
– Soyez fière de votre histoire;
– Trouvez ce qui vous passionne.

Pas besoin de suivre un modèle classique non plus. Thomas Edison est probablement l’un des plus grands inventeurs américains. Durant ses premières années d’école à Port Huron, dans l’état de Michigan, ses maîtres le considèrent comme « inapte aux études » et d’un caractère difficile. Sa mère décide de le retirer de l’école et d’assurer elle-même son éducation. Il est fasciné par la science. À l’âge de 10 ans, il a déjà monté son petit laboratoire de chimie. Il est à l’origine de plus de 1300 inventions.

Toutes les occasions sont bonnes pour apprendre. Pour obtenir des résultats différents, vous devez intégrer des approches différentes et enrichir vos perspectives.

2. Pour vous, il n’y a pas de « sale » boulot.

Il y a juste du travail. Des échanges fluides et des relations solides peuvent vous aider à franchir les étapes de votre vie professionnelle. Travailler dur, vous retrousser les manches, mettre les mains dans le cambouis quand il le faut sont ce qui vous aide à garder les pieds sur terre et à obtenir des résultats. Vous ne pouvez pas considérer que certaines tâches sont «en dessous de vous». Le fait de réaliser même les tâches, à priori, les plus ingrates, en autonomie, vous donne une perspective totale, une voix au chapitre et une chance de faire vos preuves.

Thomas Edison a dit : « Le génie, c’est 1% d’inspiration et 99% de transpiration. »

Oprah Winfrey est l’une des femmes d’affaires les plus influentes et brillante qui soit malgré une enfance et une adolescence très difficiles. A l’âge de 17 ans, elle participe à l’élection Miss Black America en tant que Miss Black Tennessee. Elle attire l’attention de la station de radio noire WVOL qui l’engage pour présenter les informations. A 32 ans, Oprah est millionnaire. Grâce à sa persévérance, son audace et son travail, elle gravit rapidement tous les échelons. En 1983, elle présente le programme de télévision AM Chicago sur WLS-TV qui était avant son arrivée le programme le moins regardé. Dans les mois suivants, l’émission parvient à dépasser ses propres audiences et par la suite fut rebaptisée « The Oprah Winfrey Show », diffusée au niveau national le 8 septembre 1986. Elle a co-fondé un réseau de télévision par câble pour femmes, Oxygen. Elle est également la présidente de Harpo Productions et de bien d’autres sociétés.

3. Vous avez une mémoire sélective

Pour réussir, vous ne pouvez pas laisser les critiques envahir votre mémoire, être obsédé par celles-ci et vous limiter. Si vous êtes dans cette situation, il est temps de lâcher prise et de passer à l’action. Chaque critique est utile et nous permet de progresser.

Autre point : très souvent, nous nous focalisons sur le négatif. Nous rejetons ou accordons peu d’attention aux compliments, aux attentions positives. Il est important de s’en nourrir.

Nous faisons tous des erreurs. Les grands PDG, en revanche, savent digérer la critique. Ils la prennent au sérieux, bien sûr, mais jamais trop personnellement. Ils continuent d’avancer et de s’améliorer.

Juste une anecdote. Pour Thomas Edison, l’échec n’existe pas. A un journaliste goguenard lui demandant ce qu’il pensait de tant d’échecs successifs à tenter de créer l’ampoule électrique. « Je ne sais pas pourquoi vous parlez d’échecs, lui répondit-il. À présent, je connais 1 000 façons de ne pas faire une ampoule. Est-ce que vous pouvez-vous en dire autant ? ».

C’est une constante chez Edison. A chaque bouleversement ou difficulté, il se concentre sur le positif. Apprendre de ses échecs l’a amené à devenir l’un des inventeurs les plus prolifiques de l’histoire. Ceux qui apprennent à transformer leurs échecs en progrès sont ceux qui atteignent et restent au sommet.

4. Vous n’avez pas de plan figé pour les 10 prochaines années. Vous embrassez l’incertitude et vous passez à l’action.

Où vous voyez-vous dans 10 ans ? Cette question que l’on entend souvent en entretien d’embauche est trompeuse. Personne ne sait ce qui arrivera dans 10 ans. L’incertitude est permanente. Être sûr de soi est clef pour avancer. Vouloir être sûr de tout est la porte ouverte à la procrastination et au repli. Vous ne pouvez plus intégrer des choses nouvelles. Vous ne pouvez plus progresser. Votre première réaction sera de résister. C’est humain.

La plupart des gens passent beaucoup de temps à «imaginer» au lieu d’agir. Les grands leaders comprennent qu’ils doivent se lancer et parfois apprendre sur le tas.

En 1914, un incendie a détruit presque entièrement le laboratoire de Thomas Edison. Au plus fort de l’incendie, Charles, son fils de 24 ans, le cherche au milieu des ruines et de la fumée. Il finit par le retrouver. Son visage est illuminé par les flammes, ses cheveux blancs s’agitent dans le vent et il contemple la scène en toute sérénité.

Charles raconte : « Un tel spectacle me brisait le cœur. À 67 ans, mon père n’était plus un jeune homme, et voilà que tout son travail s’en allait en flammes. »

Le lendemain matin, Edison s’exclame en regardant les ruines :

« Un désastre a toujours beaucoup de positif. Toutes nos erreurs se sont envolées en fumée ! Grâce à Dieu, nous pouvons repartir à neuf. »

Trois semaines plus tard, Thomas Edison livre son premier phonographe.

5. Vous tombez et vous vous relevez toujours

Les hauts et les bas de votre carrière peuvent souvent donner l’impression que vous êtes sur des montagnes russes. Et oui, c’est comme cela ! Cela ne change pas lorsque vous êtes à la tête d’une entreprise. Des changements externes et internes inattendus peuvent faire dérailler votre carrière, vous dérouter si vous ne savez pas comment réagir. Lorsque vous êtes confronté à un bouleversement, y voyez-vous une opportunité ou une crise ?

Pour Edison : « Notre plus grande faiblesse réside dans l’abandon; la façon la plus sûre de réussir est d’essayer une autre fois. »

6. Vous accompagnez vos équipes pour un impact réel

De nombreux dirigeants promettent à leurs salariés d’avoir de l’autonomie et un impact dans l’entreprise. Mais peu leur permettent réellement de passer à l’action. Beaucoup gèrent leurs employés d’une façon telle que leurs seules décisions deviennent aussi minuscules que les choix de polices et les modèles Powerpoint.

Les grands PDG savent non seulement recruter des membres talentueux au sein de l’équipe, mais ils leur donnent également la possibilité de s’approprier l’avenir de l’entreprise. Les meilleurs leaders savent quand ils leur faut seulement être suiveurs et ne reprennent la main que lorsque cela est nécessaire. Ils transforment une équipe de talents en une équipe talentueuse.

En 1889, l’inventeur fonde l’Edison General Electric Company, qui prendra le nom de General Electric lorsqu’il rassemblera toutes ses activités en une seule société. Il sait que, s’il veut prospérer, il doit toujours être à la pointe en matière d’innovation. Il poursuit donc la constitution d’un important pôle R&D. A West Orange, dans l’Etat du New Jersey, il crée un nouveau complexe industriel, dix fois plus grand que les précédents. Les bâtiments sont conçus comme des laboratoires de recherche appliquée où l’on travaille la chimie, la physique, les matériaux, le design ou l’usinage.

Chaque équipe – composée de 10 à 20 personnes – a la responsabilité d’un projet. Edison les accompagne jusqu’à la réalisation d’un prototype qu’il juge fiable et commercialisable. Cette chaîne de production d’inventions rassemble 200 collaborateurs de tous horizons : des artisans, des ouvriers, des ingénieurs, des physiciens mais aussi des sociologues. Tous ont accès à une bibliothèque constituée de près de 30.000 ouvrages scientifiques.

Inspirant n’est-ce-pas ?

7. Vous ménagez vos coéquipiers et créez les conditions de leur développement.

Enfin, les dirigeants ne prônent pas simplement « l’équilibre travail-vie personnelle ». Ils le pratiquent. Cela peut être particulièrement difficile compte tenu des journées de travail qui s’éternisent, des missions, réunions et des voyages fréquents. Mais ils savent comment prendre soin d’eux-mêmes et de leur entourage. Tout est une question de durabilité. Ils pensent comme des athlètes de haut-niveau qui, après l’entraînement et la compétion, intègrent une phase de récupération. Ils savent que leur équipe peut produire davantage à long terme si les individus qui la constituent sont en forme.

Et vous ? Réunissez-vous les conditions pour gravir votre Everest ? Etes-vous prêt à vous développer pour les créer ?

Avant toute course d’envergure en montage, il faut envisager une période d’acclimatation et de courses de préparation.

Je suis à votre disposition, avec l’équipe de Smart Metrix, pour vous guider et vous accompagner dans cette acclimatation et l’atteinte de vos objectifs/sommets.

A très bientôt.